Le cycle de vie d’une entreprise se divise en plusieurs phases : la naissance ou le démarrage, le lancement, la croissance, la maturité, la succession et la transition. Ce schéma doit être considéré par les entrepreneurs.
En effet, ces derniers ont tendance à brûler certaines étapes, parce que « le temps c’est de l’argent » en entrepreneuriat. Par ailleurs, pour aider les entrepreneurs, nous verrons les astuces pour lancer rapidement son entreprise.
1re étape : Définir et affiner son projet d’entreprise
Pour pénétrer sur le marché, il est essentiel de trouver une bonne idée d’entreprise. Pour ce faire, dans un premier temps, il est essentiel de procéder à une étude de marché ; et dans un second temps, il convient d’établir un business plan.
L’étude de marché permet de faire une analyse des opportunités, des forces et des menaces entourant l’activité à entreprendre. Cela correspond également à analyser la concurrence afin de dégager les stratégies à mener.
En ce qui concerne le business plan, ce document doit être élaboré en vue de déterminer les besoins de l’entreprise pour mener à bien l’activité.
L’établissement du business plan va de pair avec celui de l’établissement du business modèle. Pour ce faire, l’entrepreneur doit élaborer des tableaux prévisionnels financiers.
2e étape : Élaborer la stratégie commerciale et stratégie communication
La méthode à adopter est la méthode anglophone se reposant sur les « 4 P » :
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Price ou prix : correspondant à la définition des prix.
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Product ou produit : tels que les services proposés et les offres promotionnelles.
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Place ou distribution : correspondant aux canaux de distribution tels que le lieu de la mise en vente. Ainsi, le choix du siège social est très important. L’entrepreneur doit opter pour un centre névralgique selon le type d’activités exercé par l’entrepreneur.
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Promotion ou communication : afin d’assurer la visibilité de l’entreprise. Ce faisant, il convient de déterminer les éléments d’individualisation de l’entreprise tels que : la dénomination sociale ainsi que le logo ou enseignes.
Par ailleurs, pour lancer rapidement son entreprise, il fait adopter le bon plan de communication.
3e étape : Trouver un financement pour son projet entrepreneurial
Les moyens financiers comptent parmi les nerfs du lancement d’une activité entrepreneuriale. Pour ce faire, l’entrepreneur peut recourir aux aides publiques ou opter pour les aides privées.
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Les aides publiques possibles
Ce sont particulièrement les aides à la création d’entreprise.
Premièrement, le dispositif NACRE ou nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise, dispensé par un organisme de subvention conventionné par l’État.
Ce dispositif correspond à un prêt à un taux zéro sur 5 ans et sans garantie, et ce, afin d’accompagner les jeunes de moins de 30 ans dans le processus de création d’entreprises.
Deuxièmement, le dispositif ACRE ou aide à la création ou à la reprise d’une entreprise qui correspond à une exonération des charges sociales en début d’activités. Il convient de souligner que pour bénéficier de cette aide, il faut remplir certaines conditions.
Troisièmement, il y a le dispositif ARCE ou Aide à la reprise ou à la création d’entreprises octroyé par Pôle emploi.
Cette aide est destinée aux demandeurs d’emploi bénéficiaire de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). Correspondant au versement de 45 % de l’ARE qui reste à verser, cette aide peut servir de capital pour le démarrage de l’activité.
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Le recours à des aides privées
Pour mener à bien le lancement de ses activités, l’entrepreneur peut recourir à des aides de nature privée.
En premier lieu, il y a le prêt d’honneur servant de fonds de roulement. En tant qu’aide, le prêt est à taux zéro et sans garantie.
En second lieu, l’intégration à des pépinières d’entreprises permet de bien démarrer ses activités. En effet, ce type de structure offre des accompagnements divers pour l’entrepreneur.
NOTE : Pour financer ses activités, l’entrepreneur peut recourir à un prêt bancaire.
4e : Choisir le statut juridique
Le choix du statut juridique est important. En effet, la protection du patrimoine personnel de l’entrepreneur, le régime fiscal et social dépendent de la forme sociétaire adoptée par l’entrepreneur. Il peut, en conséquence, être un frein au lancement de l’activité.
Les dispositions légales proposent différents statuts.
NOTE : Les différentes formes juridiques les plus courantes sont les suivantes :
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SARL ou société à responsabilité limitée ;
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SAS ou société par actions simplifiée ;
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EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ;
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SASU ou société par actions simplifiée unipersonnelle ;
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Le statut de micro-entrepreneur ;
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EI ou entreprise individuelle et l’EIRL ou entreprise individuelle à responsabilité limitée.
5e étape : Rédiger les statuts de l’entreprise
Pour rappel, les statuts correspondent au document phare régissant le fonctionnement de l’entreprise.
Sa rédaction doit être faite suivant des règles de fond et des règles de formes. En ce qui concerne les règles de fonds, certaines informations doivent obligatoirement figurer dans les statuts.
En ce qui concerne les règles de forme, ce document doit obligatoirement rédiger par acte notarié lorsque l’entrepreneur a effectué un apport nécessitant une publication foncière.
6e étape : Constituer le capital social
Le capital social est constitué par les apports réalisés par les associés. En d’autres termes, il correspond aux valeurs apportées à l’entreprise. L’apport peut être en nature (bien meuble ou bien immeuble) ou en numéraire (somme d’argent).
Les dispositions légales ont supprimé l’exigence d’un capital social minimum pour la plupart des formes juridiques. 1 euro symbolique suffit pour constituer le capital social de l’entreprise.
7e étape : Publier un avis de constitution
Cette étape permet d’informer les tiers de la constitution d’une entreprise. C’est ainsi que l’avis doit contenir les informations essentielles relatives à la société.
L’avis de constitution doit être publié dans un journal habilité à diffuser une annonce légale.
8e étape : Déposer la demande d’immatriculation au CFE compétent
La procédure peut être faite par courrier ou en ligne. Dans l’un ou l’autre cas, il faut déposer le formulaire correspondant à la forme juridique de l’entreprise ainsi que les pièces justificatives.