Création d'entreprise

Créer une société de conseil:
tout savoir en 3 minutes


    Une société de conseil est une société assistant ses clients dans la réalisation des projets de ces derniers dans un domaine bien précis. Ce type de société assiste notamment les autres professionnels dans la résolution de certaines problématiques que ceux-ci rencontrent dans leur quotidien. Généralement, les entreprises de conseil sont spécialisées dans un domaine bien précis avec un personnel ayant l’expérience et les connaissances pour répondre à toutes les attentes des futurs clients.

    Néanmoins, des sociétés de conseil pluridisciplinaires peuvent proposer une gamme très large de service. Quel que soit le type de modèle choisi par le ou les entrepreneurs, la création d’une entreprise de conseil nécessite une préparation en amont et des démarches administratives aux fins d’immatriculation de la société.

     

    Les démarches préalables à l’immatriculation de la société de conseil

     

    La création d’une société de conseil nécessite une réflexion approfondie par le ou les fondateurs. Certaines étapes doivent être respectées afin d’avoir un projet viable sur le long terme et qui pourrait intéresser d’éventuels investisseurs.

     

    • Le prévisionnel financier

     

    Lorsque la décision de fonder une société de conseil a été prise, il est nécessaire d’établir un prévisionnel financier. Une société de conseil ne nécessite pas forcément la rédaction d’un business plan, néanmoins les fondateurs doivent avoir une idée voire une estimation aussi proche de la réalité que possible matérialisé par un compte de résultats prévisionnel et un tableau de trésorerie.

    Ces éléments permettent de déterminer le chiffre d’affaire pour la première année d’existence de la société. Cela permet également d’évaluer les dépenses, d’en faire une estimation détaillée et de les retranchées par catégories.

    Ces prévisions seront nécessaires aux fondateurs afin d’avoir un aperçu des besoins de la société à son démarrage et une visibilité quant à leur première rémunération.

     

    • Le financement

     

    Le financement des premières années d’une société reste une question épineuse que les fondateurs d’une société de conseil doivent aborder et résoudre. Une fois l’estimation des besoins établie, plusieurs options s’offrent aux fondateurs.

    Il y a premièrement et dans l’idéal le financement du projet par ses fonds personnels. Si le ou les fondateurs ont les économies nécessaires au début de l’activité, il s’agit de la meilleure option puisqu’elle n’entraine ni engagement envers des tiers ni intérêts. Néanmoins, cette option entraine également le risque de se retrouver sans rien en cas d’échec du projet.

    La deuxième option est le financement par des proches du ou des fondateurs. Cette option est quasiment aussi intéressante que le financement par soi-même si ce n’est le risque d’entrainer d’autres personnes dans des problèmes financiers ou d’être dans l’impossibilité d’honorer sa dette en cas d’échec du projet.

    Troisièmement, il y a le crowdfunding qui consiste à faire appel à des âmes charitables afin de soutenir le projet. Cette option permet d’obtenir des fonds sans intérêt et sans risque pour les donateurs, mais il est rare que les sommes requises soient atteintes et que le projet puisse être financé entièrement de cette manière.

    Enfin, il y a la demande de prêt auprès d’une institution financière qui peut être faite. Pour cela, il est préférable d’avoir un business plan et des bases permettant de montrer la rentabilité de la société sur le court et moyen terme.

     

    L’immatriculation de la société de conseil

     

    L’immatriculation de la société de conseil doit se faire en respectant certaines démarches et formalités.

     

    • Le statut juridique

     

    Le ou les fondateurs doivent déterminer le statut juridique qui convient le mieux au projet qu’il(s) souhaite créer.

    S’il s’agit d’un fondateur unique, les options sont : l’entreprise individuelle, l’EIRL, la SASU. Pour plusieurs fondateurs, il y a le choix de la SAS ou de la SARL.

    Il faut savoir que le choix du statut juridique impactera sur le régime fiscal de la société et sur les obligations de celle-ci. Par conséquent, il est nécessaire de prendre le temps d’évaluer toutes les possibilités et de faire son choix de manière éclairée.

     

    • L’apport en capital

     

    Selon le capital social de la société, il est nécessaire d’effectuer un dépôt sur un compte bloqué d’au moins la moitié de la somme dans les statuts pour constituer le dossier d’immatriculation. A noter, qu’un capital social trop bas peut impacter sur la crédibilité de l’entreprise donc les créateurs doivent prendre en compte cela en fonction de l’envergure du projet.

     

    • La déclaration d’activité

     

    La déclaration d’activité est uniquement imposée pour la création d’une entreprise individuelle. Elle se fait par le simple dépôt d’un formulaire auprès du centre de formalité des entreprises dont dépend le siège social.

     

    • L’annonce légale

     

    La publication d’un avis de constitution dans un journal habilité à recevoir les annonces légales est nécessaire pour les EURL, SASU, SARL et SAS. Le journal doit être habilité dans le département où la société aura son siège social.

     

    •  Le dépôt de dossier d’immatriculation

     

    L’immatriculation en elle-même de la société se fait suite au dépôt du dossier d’immatriculation auprès des greffes du tribunal de commerce compétent ou en ligne. Le dossier varie en fonction de la forme juridique choisie mais les éléments suivants sont généralement nécessaires :

    - Un justificatif d’identité du ou des fondateurs ;

    - Un justificatif d’identité du ou des dirigeants ;

    - Un justificatif de domicile du dirigeant ou domiciliation d'entreprise ;

    - La copie des statuts de la société ;

    - L’attestation de parution de l’annonce légale de constitution ;

    - L’attestation de dépôt de capital ;

    - Une déclaration de non condamnation ;

    - Une déclaration de filiation ;

    - Le rapport du commissaire aux apports si il y a des apports en nature dans le capital social.

     

    En conclusion, la création d’une société de conseil nécessite une certaine préparation notamment en ce qui concerne les besoins financiers de l’entreprise à ses débuts et ses éventuels rendements. Lorsque ces prévisions ont été établies, il sera nécessaire de trouver le financement adéquat.

    Lorsque ces démarches préalables ont été réalisées, il ne reste plus qu’à constituer le dossier nécessaire à l’immatriculation de la société selon la forme juridique choisie par le ou les fondateurs. Enfin, il faudra effectuer le dépôt du dossier complet soit auprès des greffes du tribunal soit auprès du site dédié en ligne.

    ROTHMAN Nathan

    Passionné par l'entrepreneuriat, j’ai accompagné de nombreux entrepreneurs dans le parcours de création d’entreprise pendant plus de 10 ans. J’ai monté de nombreuses startups à succès et souhaite me concentrer dans le développement et l’expérience utilisateur au sein des Tricolores. Les Tricolores est la startup N°1 en domiciliation. d'entreprise.