Création d'entreprise

Comment ouvrir un bar à ongles:
guide pratique 2024


    Le soin de beauté ne se limite plus au soin capillaire et au soin de visage, dorénavant les ongles sont concernés. Les ongles deviennent un accessoire de beauté à ne pas négliger. C’est la raison pour laquelle le concept de bar à ongles, également appelé salon de prothésiste ongulaire, commence à fleurir par millier. Le bar à ongle est un salon destiné à embellir les ongles, aussi bien des mains que des pieds. Les services offerts passent par la manucure et pédicure, l’application de faux ongles. Le bar à ongle offre également des soins simples tels que la pose de vernis ou des soins plus sophistiqués tels que les extensions gel UV ou le nail art. Ouvrir un bar à ongle est un projet prometteur. Si l’aventure vous tente, ce dossier est pour vous. Il aborde tout ce qu’il faut savoir sur l’ouverture d’un bar à ongle.

     

    Ouvrir un bar à ongles : quelle formation ?

     

    L’onglerie est un art qui nécessite la maîtrise de certaines techniques. Comme tout secteur d’activité lié à la beauté, une formation préalable est nécessaire. Par conséquent, ouvrir un établissement de prothésiste ongulaire requiert la possession d’un diplôme, notamment le CAP esthétique-cosmétique. Ce certificat est précédé d’une formation de deux ans. Cette formation permet d’acquérir les connaissances et les techniques relatives aux soins des ongles.

    Pour les autres aspects du métier tels que la gestion des stocks, la comptabilité ou le marketing, leur acquisition se fait à travers des stages auprès d’un bar à ongle.

    Attention : Il importe de faire une nuance à faire. En principe, dans un bar à ongle, il existe deux types de métiers qui ont leur propre spécificité en ce qui concerne la formation :

    • On distingue d’une part, le prothésiste ongulaire qui est spécialisé dans l’extension des ongles des mains et des pieds. Cette profession peut être exercée par une personne non titulaire d’un CAP ayant, toutefois, suivi une formation qualifiante de 105 h minimum.
    • D’autre part, le styliste ongulaire : appelé à réaliser des soins esthétiques. Il requiert l’acquisition d’un diplôme.

     

    Ouvrir un bar à ongles : étude du marché et établir le business plan

     

    Dans tout projet entrepreneurial, l’étude du marché est une étape à ne pas mettre de côté. Cette étape correspond, entre autres, à l’analyse de l’offre et de la demande, et à l’analyse de la concurrence dans la zone d’implantation du salon. Par conséquent, il est judicieux de faire une analyse en se basant sur des données recueillies sur terrain. Pour ce faire, il convient de répondre à une liste de questions pertinentes.

    Le business plan est un document servant à apporter les détails du projet. Aussi bien l’aspect financier que l’aspect logistique du projet doivent figurer en détail dans le business plan. Enfin, le business plan est nécessaire pour les demandes de financement. Ainsi, il doit être rédigé avec une technicité. Recourir à l’aide d’un expert est toujours recommandé dans la rédaction.

     

    Ouvrir un bar à ongles : bien définir le concept

     

    D’une part, il convient de définir le type de service et prestations ; et d’autre part, il faut déterminer si le salon sera ouvert en franchise ou en indépendant.

     

    • Définir les services et prestations

     

    Ci-après sont les prestations normalement proposées par un bar à ongle :

    - Manucure et pédicure (les soins classiques) ;

    - Application de faux-ongles ;

    - Nail art ;

    - Pose vernis (classique, permanent ou semi-permanent) ;

    - Extension gel UV.

    Pour bien chouchouter sa clientèle, en sus de ces prestations classiques, il est recommandé d’offrir d’autres services tels que : un coin café, un coin bouquin, etc.

    Pour fidéliser la clientèle, il faut miser sur un service de qualité, des prestations rapides et, si possible, sans rendez-vous. Il importe d’utiliser des produits de marque pour assurer un service de qualité.

     

    • Indépendant ou en franchise ?

     

    Être franchisé ou être indépendant l’une comme l’autre est une solution qui marche très bien. Les deux choix présentent des avantages. Le choix doit être fait sur la base de l’ambition et des attentes de l’entrepreneur.

    Être franchisé présente les avantages suivants :

    - bénéficier de la notoriété d’une enseigne, d’une grande marque ;

    - la chance de réussir est élevée ;

    - bénéficier de savoir-faire.

    Les avantages d’ouvrir le salon en indépendant sont les suivants :

    - libre dans le choix des partenaires ;

    - libre dans l’élaboration des prestations.

     

    Ouvrir un bar à ongles : élaborer une bonne stratégie de communication et de marketing

     

    Le plan de communication et la stratégie de marketing vont de pair.

    Cela consiste à :

    - se faire connaître à travers des publicités par tous les moyens, en utilisant les réseaux sociaux ;

    - confectionner un visuel ou un logo attrayant ;

    - bien agencer le local ;

    - afficher le tarif des prestations ;

    - fidéliser la clientèle par tous les moyens possible (cadeaux, réduction, amélioration de l’accueil de la clientèle…).

     

    Ouvrir un bar à ongles : choisir le statut juridique

     

    Le régime fiscal, social et juridique ainsi que la responsabilité des dirigeants dépendent de la forme adoptée par l’entreprise.

    La loi a prévu plusieurs statuts. Mais, les formes suivantes sont les plus recommandées :

    • si vous voulez entreprendre avec des associés, la SARL (Société à responsabilité limitée) ou la SAS (société par actions simplifiée) ;
    • si vous voulez vous lancer seul, les statuts suivants sont les plus recommandés : EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou la SASU l’équivalent unipersonnelle de la SAS.

     

    Ouvrir un bar à ongles : accomplir les formalités administratives

     

    Ce sont les formalités relatives à l’immatriculation de l’entreprise.

    Pour cela, il faut :

    - rédiger les statuts de la société incluant les mentions obligatoires ;

    - publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales du département du ressort du siège social ;

    - déposer le dossier de demande d’immatriculation auprès du CFE. Le dossier doit inclure toutes les pièces justificatives ainsi que le formulaire M0 dûment rempli et signé. Lorsque le dossier est validé, le greffe du tribunal de commerce délivre un extrait Kbis.

     

     

    ROTHMAN Nathan

    Passionné par l'entrepreneuriat, j’ai accompagné de nombreux entrepreneurs dans le parcours de création d’entreprise pendant plus de 10 ans. J’ai monté de nombreuses startups à succès et souhaite me concentrer dans le développement et l’expérience utilisateur au sein des Tricolores. Les Tricolores est la startup N°1 en domiciliation. d'entreprise.